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(AJS) Mobilise les femmes lors d’une journée de don de sang et de sensibilisation à l’occasion de la célébration de ses 50 ans

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À cet égard, les normes fixées par l’OMS pour le don de sang n'ont pas été correctement appliquées au Sénégal. Selon l'OMS, pour 1 000 habitants, au moins 10 doivent participer au don de sang.
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Une journée de don de sang et de sensibilisation s’est tenue ce samedi 31 août 2024, au Centre national de transfusion sanguine (CNTS), situé sur l’avenue Cheikh Anta Diop. Cet événement a été initié par les femmes juristes de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), dans le cadre des programmes préétablis pour célébrer les 50 ans d’existence de l’association.

 

Créée en 1974, l’AJS célèbre en 2024 ses 50 ans d’existence, marquant cet anniversaire avec un ensemble de programmes d’activités dont le don de sang fait partie des priorités. Le don de sang est une contribution citoyenne essentielle visant à sauver des vies. Ce geste est empreint d’un altruisme exceptionnel, d’humanité et de patriotisme. C’est ainsi qu’une journée consacrée au don de sang s’est tenue sous le thème : « Améliorer la santé maternelle et infantile par le don de sang ». Cette initiative se traduit par un geste citoyen, car une seule poche de sang peut sauver trois personnes, dont les femmes, qui sont souvent en situation d’urgence en raison des hémorragies liées aux menstruations, aux accouchements, et à d’autres pertes sanguines accidentelles.

 

Cependant, la faible participation des femmes au don de sang peut s’expliquer par l’ignorance et la peur, deux sentiments profondément ancrés. Ce problème est répandu parmi les femmes sénégalaises, car les problématiques psychosociales sont rarement ou difficilement abordées en profondeur. Selon Madame Aminata Fall Niang, Présidente de l’AJS, « on a constaté que les femmes participent rarement aux journées de don de sang et pourtant elles sont les plus concernées ».

 

À cet égard, les normes fixées par l’OMS pour le don de sang n’ont pas été correctement appliquées au Sénégal. Selon l’OMS, pour 1 000 habitants, au moins 10 doivent participer au don de sang. La Présidente Mme Aminata Fall Niang a également souligné que c’est pour cette raison que le CNTS et les médias communiquent régulièrement sur la pénurie de sang dans les hôpitaux et les centres de santé. Pour améliorer la santé maternelle et infantile, l’AJS, dans son agenda, interpelle l’opinion nationale et internationale ainsi que les autorités compétentes sur l’importance de la sensibilisation et de la communication pour changer les comportements. Il s’agit de persuader et d’encourager les femmes à faire du don de sang une pratique courante, pour le bien-être de tous.

 

Papa S. Traoré

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La Rédaction

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