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Inondations à Bakel et Kanel : Les jeunes Soninkés dénoncent l’abandon de l’État

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« Nos parents dorment dehors, sans abris, dans une misère totale », a-t-il déploré, accusant les autorités de se présenter "les mains vides"
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Lors d’un point de presse explosif, les jeunes Soninkés, représentés par l’Union des élèves et étudiants Soninkés, ont crié leur colère et leur désespoir face à l’inaction du gouvernement après les récentes inondations qui ont dévasté les départements de Bakel et de Kanel. Sylla, président de l’Union, a ouvert la séance en rappelant l’urgence de la situation et la gravité des dégâts subis par les populations locales, aujourd’hui livrées à elles-mêmes.

 

« L’État nous a abandonnés ! » clame Abderrahmane Ndiaye, porte-parole du jour, qui décrit une scène apocalyptique où villages, terres agricoles et infrastructures sont engloutis sous les eaux, sans aucune intervention significative des autorités. « Nos parents dorment dehors, sans abris, dans une misère totale », a-t-il déploré, accusant les autorités de se présenter « les mains vides », avec des discours creux, alors que la situation exige des actions immédiates.

 

Les jeunes, unis dans leur détresse, ont dénoncé avec véhémence l’absence de soutien concret et de solutions d’urgence de la part du gouvernement, malgré les nombreuses visites de dignitaires. « Nous n’avons pas besoin de discours ! Si vous ne venez pas avec des solutions, restez à Dakar ! », ont-ils lancé à l’attention du Président de la République, le menaçant de ne pas être le bienvenu s’il se contente, lui aussi, de promesses vides.

 

Les jeunes Soninkés appellent les forces vives de la nation et les bonnes volontés à se mobiliser pour venir en aide à leurs communautés, laissées dans une situation de crise humanitaire. Les accusations sont lourdes : « L’État a trahi son peuple, privilégiant certaines régions au détriment d’autres », s’indignent-ils. Leur message est clair : ils n’attendront pas indéfiniment que les autorités agissent, et se disent prêts à prendre les choses en main si rien ne change rapidement.

 

L’appel à l’aide est lancé, mais avec la rage au cœur, les jeunes Soninkés préviennent : si l’État ne répond pas, il pourrait bientôt faire face à une population en colère, prête à « accueillir à sa manière » ceux qui viendraient avec des promesses vides.

 

Seydou Diallo

 

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La Rédaction

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