Transport en commun: La restitution du réseau déjà mise en vigueur.
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Dans un contexte où le réseau du transport en commun cause de véritables difficultés à Dakar et environs, l’État du Sénégal s’engage à apporter des réponses efficaces. C’est dans cette optique que le cetud et l’ageroute ont coordonné leurs forces pour éradiquer cette problématique des déplacements à Dakar en initiant deux grands projets de transport en masse dont le brt et le ter.
Ce pendant, les deux institutions ont confirmé qu’il est essentiel de réorganiser le réseau de transport public et de mettre en place un système de rabattement plus efficace.
» La première phase de ce projet prévue sur la période de 2023 jusqu’ à 2027 porte sur 14 lignes avec l’acquisition de 380 autobus neufs à motorisation gaz pour moderniser le parc de matériel roulant, la construction de deux ateliers- dépôts bus pour la maintenance et le remisage de bus, des travaux d’aménagement urbain portant sur 30 km de voiries, 09 carrefours aménagés, de 144 arrêts de bus et de 15 infrastructures terminales ou terminus », nous rapporte le document de l’atelier de la restitution du réseau du transport en commun organisé par l’ageroute et le cetud ce mardi dernier sous la présidence du gouverneur de Dakar. L’investissement global pour cette première phase est de 268 milliards FCFA financés de l’État du Sénégal ( 58 milliards), banque européenne d’investissement (BEI), l’agence française de développement, la coopération allemande à travers la banque de développement (KFW) et l’union européenne pour un montant total de 310 milliards.
Cette offre permettra selon eux de renforcer le transport, le projet contribuera aussi à la création d’emplois et d’accompagner les opérateurs de transport ( Aftu, Dakar dem dikk) dans le renforcement de leurs capacités pour un service de transport de qualité.
À l’issue de cet atelier ces principaux objectifs ont été visés: l’amélioration de la coordination en mettant en place un processus collaboratif afin de faciliter l’exécution du projet, d’anticiper et de limiter pendant les jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévus en 2026 à Dakar. Ce projet vise aussi à identifier les zones sensibles nécessitant une coordination accrue avec les réseaux concessionnaires existant et les développements projetés. Réduire encore les impacts des travaux sur les usagers en minimisant les interruptions de service ou les fermetures de routes, optimiser ainsi les coûts en évitant les interventions redondantes ou non coordonnées en renforçant le cadre de gouvernance avec un mécanisme de gestion de désaccord autour du gouverneur et enfin avoir des informations des concessionnaires sur les extensions de leurs réseaux et les préoccupations des différentes parties prenantes.
Après ces objectifs le résultat général attendu est de proposer un cadre de gouvernance et un plan d’action coordonné avec les concessionnaires de réseaux pour l’exécution du projet .
Mamadou LY
