LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE OUVRE L’ANNÉE JUDICIAIRE : LA JUSTICE AU CŒUR DE LA RÉPUBLIQUE
Views: 6993 min readUn discours marquant la solennité et les défis de la Justice au Sénégal
Le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce jeudi 16 janvier 2025 la cérémonie officielle de rentrée des Cours et Tribunaux à la Cour suprême. Cet événement annuel, hautement symbolique, s’est tenu en présence des principales autorités judiciaires, politiques et sociales, dans une salle pleine de dignitaires venus écouter le discours du Chef de l’État.
Dans son allocution, le Président Faye a rappelé le rôle fondamental de la Justice dans la consolidation des valeurs républicaines, l’équilibre institutionnel et la préservation des droits fondamentaux. Axant son intervention sur le thème « Le droit de grève et la préservation de l’ordre public », il a exposé une vision ambitieuse pour une justice accessible, moderne et garante des libertés.
Un hommage appuyé aux serviteurs de la Justice
Le Chef de l’État a rendu un vibrant hommage à plusieurs figures éminentes du monde judiciaire récemment disparues, dont Ndongo Fall et Ely Manel Dieng. Ces personnalités, selon lui, ont laissé une empreinte indélébile dans le système judiciaire sénégalais. Le Président n’a pas manqué de féliciter les nouvelles têtes de la juridiction suprême pour leur nomination, tout en les encourageant à s’attaquer aux défis complexes d’une justice au service des citoyens.
Les réformes au centre des priorités
Bassirou Diomaye Faye a mis en avant les résultats des Assises de la Justice, une initiative phare de son mandat, visant à moderniser le système judiciaire et à le rendre plus performant. Il a annoncé la mise en place d’un Comité de rédaction des recommandations consensuelles pour matérialiser les réformes nécessaires, notamment sur le droit de grève. Ces réformes, a-t-il précisé, s’inscrivent dans une démarche inclusive, axée sur la proximité entre la justice et la nation.
« Le droit de grève est une liberté fondamentale, mais il doit s’exercer dans le respect de l’ordre public et des intérêts stratégiques de la nation », a martelé le Président. Il a insisté sur l’importance d’équilibrer les revendications des travailleurs avec la continuité des services publics, particulièrement dans des secteurs sensibles comme la santé, l’éducation et la sécurité.
Une justice protectrice et responsable
Le discours a également mis en lumière la nécessité pour les acteurs judiciaires de jouer un rôle actif dans la consolidation de la cohésion sociale. Le Président a exhorté les magistrats, avocats et inspecteurs du travail à faire preuve de rigueur et d’impartialité dans leurs décisions, tout en appelant au respect des droits syndicaux et des obligations légales.
Il a rappelé que des réformes légales sont en cours pour clarifier davantage les conditions d’exercice du droit de grève, notamment à travers des mécanismes alternatifs comme l’arbitrage et la médiation. « L’objectif est de construire un Sénégal où les droits s’expriment dans le respect de l’intérêt général, un Sénégal de liberté, de justice et de prospérité », a-t-il affirmé.
Une vision pour l’avenir
La cérémonie s’est conclue sur une note d’engagement, avec le Président réitérant son appel à une justice ouverte et modernisée. Il a souligné que la réussite de l’Agenda national de transformation Sénégal 2050 repose sur une stabilité sociale durable et une justice forte.
Le Président Bassirou Diomaye Faye a laissé une impression d’autorité et de détermination, en appelant tous les acteurs à s’unir pour relever les défis communs. Ce discours marque un tournant dans la gouvernance judiciaire du pays, dans un contexte où la paix sociale reste cruciale pour le développement du Sénégal.
La Justice est-elle prête à incarner ce changement et répondre aux attentes croissantes des citoyens ? Seul l’avenir le dira, mais le cap est clairement fixé.
Seydou Diallo