Par Monsieur Papa Malick Ndour
Donc, quand le Conseil juge votre démarche nulle et non avenue, vous brandissez ça comme une victoire ? Quelle souplesse d’esprit ! On appelle ça de la poésie constitutionnelle… ou de l’interprétation politique.
In fine, l’histoire retiendra juste que le Pastef a soumis une proposition, le Conseil Constititionnel l’a rejetée. Plutôt que d’assumer ses errements, le Pastef esquive, détourne l’attention, gesticule et manipule à coups de déclarations théatrales en parlant de tout sauf de l’essentiel. Une seule clarification est attendue de Pastef: quelle proposition émanant de sa » loi » a été rejetée ? Laquelle de ses prétentions a été refusée?
Voilà les questions sur lesquelles Pastef est prié de faire la lumière. Tout le reste n’est que gesticulation.
Ah, la fameuse lune qu’on nous désigne… dommage qu’à force d’agiter le doigt, vous avez réussi à obscurcir le ciel.
Non, on ne disserte pas sur votre doigt. On regarde ce qu’il cache : une proposition bancale, rejetée, et un enfumage post-échec maquillé en triomphe moral. La lumière que vous promettez ? C’est surtout un bon gros projecteur braqué sur vos incohérences. La lumière, c’est quand ce doigt tremblant nous indique votre traumatisme à vouloir coûte que coûte se soustraire de la loi, et sauver des milliers de « patriotes », comme si brandir le statut d’ancien prisonnier suffisait à effacer des faits graves. À ce rythme, pourquoi pas, au delà de nos ressources financières, décerner pour chaque « revolutionnaire-pilleur » des décorations pour services rendus… au chaos?
Pape M NDOUR
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