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Ambassades et Consulats : Diomaye et Sonko comme Macky… Ils casent les patriotes

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Le concept de « Jub, Jubal, Jubanti » – les trois piliers de la rupture – devrait s’appliquer pour placer les véritables diplomates à des postes qu’ils mériten
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Dès son accession au pouvoir, Macky Sall a placé ses proches et alliés dans des postes diplomatiques. Aujourd’hui, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko empruntent le même chemin. Les patriotes et alliés de la Coalition Diomaye Président s’apprêtent à occuper des postes diplomatiques à travers le monde, laissant de côté les véritables diplomates qui attendent leur tour.

Dès le début de son mandat, Macky Sall avait choisi de caser ses proches, amis et connaissances dans des postes clés au sein des ambassades et consulats, faisant des représentants diplomatiques les porteurs du flambeau de l’APR. Aujourd’hui, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko semblent suivre cette même stratégie. Des patriotes et des alliés de la Coalition Diomaye Président s’apprêtent à prendre des postes diplomatiques en Afrique et ailleurs dans le monde, au détriment des véritables diplomates qui restent en attente de nomination.

Ousmane Tounkara, activiste patriote des États-Unis, a explicitement fait savoir qu’il attendait une nomination à un poste de consul en récompense de son investissement lors des manifestations au Sénégal. Tounkara, ayant révélé avoir financé des actions violentes telles que la fabrication de cocktails Molotov, a laissé entendre qu’il n’hésiterait pas à dévoiler certaines informations s’il n’obtenait pas satisfaction.

Selon nos sources, plusieurs nominations sont en attente dans les couloirs du ministère des Affaires Étrangères, avec les militants de Pastef en tête de liste pour en bénéficier. Les compétences passent au second plan, l’essentiel étant de récompenser ceux qui ont œuvré pour le parti.

Sous Macky Sall, la pratique de placer des proches, amis, et connaissances dans des postes diplomatiques était courante. Des membres de sa famille et des proches de sa femme occupaient des postes prestigieux, parfois sans les qualifications requises. Cette méthode semble être reprise par le nouveau régime, qui prépare un vaste mouvement de nominations dans les ambassades et consulats du Sénégal, notamment dans des pays comme le Togo, le Niger, le Burkina Faso, le Congo (Brazza), la RDC, l’Afrique du Sud et la France. Des postes à l’ONU, à Addis-Abeba, à Madrid, au Portugal et au Brésil sont également à pourvoir.

Les patriotes, déçus de ne pas avoir été nommés dans le gouvernement ou dans les directions générales, attendent avec impatience leurs nominations aux postes d’ambassadeurs, de consuls et de vice-consuls. Cette situation se fait cependant au détriment des véritables diplomates, qui espéraient des nominations méritées après des années de service.

Le concept de « Jub, Jubal, Jubanti » – les trois piliers de la rupture – devrait s’appliquer pour placer les véritables diplomates à des postes qu’ils méritent. Pourtant, ce principe semble être relégué aux oubliettes, les nominations actuelles étant largement influencées par le parcours militant au service du Pastef plutôt que par les compétences professionnelles.

Ainsi, la diplomatie sénégalaise, autrefois respectée sous la présidence de Léopold Sédar Senghor, perd de sa splendeur. Les diplomates de carrière sont mis de côté, ce qui affaiblit la représentation et l’influence du Sénégal sur la scène internationale.

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La Rédaction

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