Assassinat Ciblé à Téhéran : Ismaïl Haniyeh, Chef du Hamas, Tué par une Frappe Israélienne
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FILE - Hamas chief Ismail Haniyeh speaks during a press briefing after his meeting with Iranian Foreign Minister Hossein Amirabdollahian in Tehran, Iran, March 26, 2024. (AP Photo/Vahid Salemi, File)/NYAB218/24213112962473/FILE PHOTO/2407310516
Le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué à Téhéran lors d’une frappe israélienne. Cet événement a déclenché une vague de condamnations et de menaces de représailles, exacerbant les tensions déjà vives au Moyen-Orient.
Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique iranienne, ont confirmé mercredi 31 juillet que le chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, avait été tué à Téhéran avec l’un de ses gardes du corps. Selon le Hamas, Haniyeh aurait été assassiné par une frappe israélienne.
Le Hamas a déclaré dans un communiqué que leur leader, Ismaïl Haniyeh, est mort lors d’un raid sioniste contre sa résidence à Téhéran, après sa participation à l’investiture du nouveau président iranien. Moussa Abou Marzouk, un membre du bureau politique du Hamas, a qualifié cet acte de lâche et a promis une réponse appropriée.
Les Gardiens de la Révolution ont ajouté que la résidence d’Haniyeh avait été touchée par un projectile aérien, causant la mort de Haniyeh et de son garde du corps. Plusieurs médias iraniens ont relayé ces informations, confirmant la frappe aérienne.
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné cet assassinat, appelant les Palestiniens à s’unir face à l’occupation israélienne. Il a qualifié cet acte de grave escalade, selon un communiqué de son bureau.
Le président iranien a également réagi, promettant des représailles contre Israël. Il a affirmé que les liens entre l’Iran et la Palestine seraient renforcés et que la voie de la résistance continuerait. Des précédents montrent que l’Iran pourrait réagir de manière violente, comme cela s’est produit après une attaque israélienne sur un consulat iranien à Damas.
Notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi, estime que des représailles iraniennes pourraient survenir dans les heures ou les jours à venir, augmentant ainsi les tensions dans la région.
Rfi.fr
