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Atelier de Consultation : Ismail Sow Exhorte le Gouvernement à Fermer la Porte à Toute Forme de Faiblesse

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En marge de l’atelier de lancement des concertations et consultations pour l’actualisation de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique (LOASPH), tenu ce vendredi 11 octobre 2024 par le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, M. Mabouba Diagne, le président du Conseil supérieur de la Maison des Éleveurs du Sénégal, Ismail Sow, s’est adressé à la presse.

 

Selon M. Sow, il accueille avec beaucoup de satisfaction cette initiative du ministre, visant à actualiser la loi portant sur le code sylvo-pastoral, dans un contexte marqué par des conflits croissants entre éleveurs et agriculteurs. « Lors de sa création en 2004, cette loi ne prenait pas en compte les acteurs à la base du secteur », a-t-il affirmé.

 

M. Ismail Sow a également souligné que, bien que l’agriculture et l’élevage présentent des points de convergence, ils ont également des différences majeures. « Les conflits qui surviennent entre ces deux secteurs en sont la preuve », a-t-il ajouté.

 

Le président Sow a salué l’initiative du ministre Mabouba Diagne concernant la préparation d’un Conseil supérieur agro-sylvo-pastoral. Il a exhorté les nouvelles autorités à veiller à une implication effective de tous les acteurs du secteur, ainsi que des experts spécialisés.

 

Lors de cette interview, M. Ismail Sow a également abordé la question du foncier, qu’il considère comme un dossier sensible au Sénégal. Il a appelé les autorités à faire preuve de vigilance et de diligence. Il a encouragé celles-ci à poursuivre leurs efforts pour bloquer toutes les constructions non transparentes, tout en engageant des recherches pour en vérifier la légitimité et éviter toute faiblesse dans la gestion du foncier.

 

M. Ismail Sow a interpellé l’État du Sénégal sur les litiges fonciers devenus récurrents, particulièrement dans les zones rurales, où les terres sont convoitées par « des bailleurs venus de nulle part », au détriment des populations locales qui dépendent de ces parcelles pour leur survie.

 

Daouda Ba  stagiaire

 

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La Rédaction

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