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CAMPAGNE COTONNIÈRE 2022 : De faibles rendements attendus

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La filière Coton traverserait-elle une mauvaise passe ? Telle serait le cas du fait de quelques espèces nuisibles qui hantent bien le sommeil des producteurs. Malgré une production record annoncée cette année, les rendements risquent de ne pas être au rendez.

Cette année la production de coton risque de connaitre une baisse si l’on se fie aux acteurs de la filière. De l’avis de Pape Fata Ndiaye, Directeur de la Sodefitex, interpellé à travers les ondes de walf fm. En visite dans les départements de Vélingara et de Médina Yoro Foula, ce dernier estime que même si le sol est bien arrosé cette année, les cotonculteurs ne peuvent pas s’attendre à des rendements record.

La production de coton du Sénégal s’est établie à 696 kg/ha durant la campagne 2018-2019. Aujourd’hui, pour la campagne 2021-2022, les autorités tablaient sur une production évaluée à 1150kg/ha. Des prévisions données par le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural. Papa Malick Ndaw à l’ouverture de la 14e Réunion-bilan du Programme régional de production intégrée du coton en Afrique (Pr-Pica) à Dakar. Entre 2021 et 2022, la production de la Sodefitex a progressé de l’ordre de 8 à 10%. Pour cette nouvelle campagne une production de 22 000 tonnes de coton est attendue contre 20 000 tonnes l’année dernière. Des chiffres avancés par Papa Fata Ndiaye, Directeur général de la Sodefitex.

Pour Pape Fata Ndiaye, l’hivernage s’est installé dans des conditions favorables avec un taux de semi-précoce et intermédiaire jamais eu dans l’histoire de la Sodefitex. « Nous avons été victimes d’attaques de parasites. Il en s’agit pas de mouches blanches mais de jacistes qui produisent les mêmes effets que la mouche blanche », explique Pape Fata Ndiaye. Il note que « ce phénomène est apparu très tôt cette année c’est-à-dire au mois d’aout avec beaucoup de dégâts. Et ce qu’on a vu est très inquiétant et donc il faudra s‘attendre à une baisse drastique de la production. »

Dans la même veine, il rassure les populations et leur demande de garder espoir  et de continuer à lutter. « C’est le maitre mot, de traiter les parcelles et de sauver ce qui peut l’être. C’est le message fort et il faut faire preuve de patience », indique Pape Fata Ndiaye.

Les cotonculteurs espèrent qu’avec cette situation, les banques seront compréhensives quant ’aux dettes contractées.

MOMAR CISSE

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