DIOMAYE FAYE DISSOUT L’ASSEMBLÉE : UN ACTE POLITIQUE COUSU DE FIL BLANC
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Le Premier ministre, Ousmane Sonko, l’avait annoncé, le président de la République l’a fait. En effet, Bassirou Diomaye Faye a dissout l’Assemblée nationale ce jeudi 12 septembre 2024.
Le président de la République s’est appuyé sur ses prérogatives à lui conférées par la Constitution pour dissoudre l’Assemblée nationale au bout de deux ans de législature.
Seulement, l’argument du blocage des projets de loi de l’Exécutif par la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar est un fallacieux pretexte. Pis, c’est une chausse-trape qu’il avait tendue aux députés de l’ancien regime qui sont tombés dedans comme des débutants. Avaient-ils le choix ?
En introduisant un projet de loi portant dissolution du CESE et du HCCT, Diomaye Faye savait pertinemment qu’il serait rejeté. Parce qu’il a mis les députés de Benno devant un dilemme cornélien. Se faire hara kiri en adoptant ce projet de loi ou le rejeter et donner ainsi un argument à Diomaye Faye pour dissoudre l’Assemblée nationale, excipant du blocage d’un projet de loi.
Moins le chef de l’État, c’est l’homme politique qui a posé un acte éminemment politique ce soir. Non seulement, il a servi une argutie pour justifier la dissolution de l’Assemblée mais également il tient, dans la même veine, son thème de campagne pour solliciter des Sénégalais la majorité parlementaire.
C’est cousu de fil blanc !
(Source : ANN )
