Discernements profonds entre la Presse et le Journalisme : Entre Ignorance et Négligence Extrêmes
Views: 26173 min read« Nous n’avons pas créé la Presse, mais l’avons trouvée telle qu’elle est, » selon ma modeste pensée.Comment doit-on percevoir la Presse dans son sens réel
L’épreuve de compétences se forge dans un micro-espace communément désigné sous l’appellation de « sur le terrain ». Il existe un problème interne si l’on n’arrive pas à faire la dichotomie entre les patronymes et les faux-amis. Le journalisme et la Presse s’assemblent, mais ne se ressemblent pas. Lorsque l’on parle de la Presse, c’est parce que le sens polysémique de ce mot inclut l’utilisation du terme « sur le terrain », un terme jargonneux largement utilisé dans la sphère médiatique.
Cependant, il est essentiel de saisir le degré symbolique de ce terme prestigieux qui polarise toutes sortes de définitions. La Presse signifie, au sens figuré dans le Journalisme, « l’ensemble des journaux ». Aujourd’hui, avec l’essor du numérique et du digital, et le changement de paradigme entre l’analogique et le numérique, le sens de la « Presse » se réforme, s’élargit, s’adapte et évolue.
À présent, les journaux s’écrivent, se lisent et se diffusent en images, en raison de la multiplication explosive des canaux de diffusion. Néanmoins, on assiste à l’émergence d’un système multimédia dans lequel le journalisme figure comme une activité professionnelle dédiée à la collecte, au traitement et à la diffusion de l’information.
Crise de la Presse ou crise dans la Presse
Le temps consacré à l’épreuve démontre l’expérience et la différence. La somme des réussites et des échecs magnifiés en témoigne. Elle est désapprouvée quand elle se sert sans pouvoir se servir.
Pour rappel, le journaliste a pour mission d’informer, d’éduquer et de sensibiliser le public. Il est indéniablement au service de la nation. Son rôle est d’apporter la connaissance et de transmettre des éléments de réponse. Si son rôle repose sur l’équilibre, l’impartialité et la neutralité, tout phénomène contraire à cette logique est considéré comme une haute trahison. Malgré les efforts fournis, la crise des normes conjoncturelles et structurelles perdure.
Actuellement, on observe une crise de la Presse due à une forte pression fiscale et à des dettes alors que le modèle économique de la Presse est inadéquat. Ainsi, il y a une crise dans la Presse qui ajoute une nouvelle page à son histoire. Dans la Presse, la corruption, la médiocrité, la crise éthique et déontologique, les subventions et l’aide à la Presse sont autant de témoignages édifiants.
Pourquoi une guerre spirituelle des mots et des décisions entre l’autorité de la République et les Patrons de Presse ?
Il s’agit d’une « guerre froide » entre le régime actuel et les entreprises de Presse, notamment le patronat, avec les dettes fiscales comme point de friction. C’est l’affaire de scénaristes qui réécrivent les mêmes verbes de l’histoire ancestrale entre politiques et affairistes.
Ce scénario n’a aucun rapport avec la dignité et la sacralité du quatrième pouvoir, car, comme toute entreprise, l’impôt et la TVA doivent être proportionnels aux revenus et aux dettes. Les patrons de Presse, lorsqu’ils défendent leurs biens et intérêts, sont dans une logique patronale. Ces dirigeants de médias fiscalisés souhaitent impliquer les journalistes et les professionnels des médias dans leur lutte contre la dette fiscale, utilisant ce prétexte improbable pour s’opposer au régime fiscal.
Face au quatrième pouvoir, le régime actuel impose une « guerre froide » dans une sphère en ébullition. Au lieu de se limiter à l’impôt impayé, il semble vouloir réduire la Presse à sa plus simple expression. Le rôle de l’État est de réguler et de régulariser l’environnement des affaires, tandis que la mission fondamentale de la Presse est d’informer de manière juste et vraie. En tant que quatrième pouvoir, elle doit arbitrer les trois autres pouvoirs. Elle est le poumon sacré de la démocratie.
Papa S Traoré