Maïmouna Dièye appelle au respect des droits et de l’intérêt supérieur de l’enfant
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Kaffrine, le 27 juin 2024 – La ministre de la Famille et de la Solidarité, Maïmouna Dièye, a lancé un appel vibrant à tous les acteurs impliqués dans la protection et l’éducation des enfants pour qu’ils respectent les droits, le bien-être et l’intérêt supérieur de cette tranche de la population.
Lors de la 34ème édition de la Journée de l’enfant africain, qui coïncidait cette année avec le lancement de la Semaine nationale de l’enfance à Kaffrine sur le thème « Éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue », Mme Dièye a insisté sur le rôle crucial des parents dans ce processus. « J’invite toutes les parties prenantes de l’écosystème de protection et d’éducation de l’enfance, en particulier les parents, à respecter les droits, le bien-être et l’intérêt supérieur de l’enfant », a-t-elle déclaré.
La cérémonie, marquée par la présence du directeur de la promotion des droits et de la protection de l’enfant, Ibrahima Guèye, et du guide religieux Cheikh Baye Euweul Wilane, a souligné la nécessité d’une collaboration entre citoyens de tous âges et catégories socioprofessionnelles pour garantir le maintien de tous les enfants à l’école et pour offrir une éducation de qualité.
La Journée de l’enfant africain, célébrée chaque 16 juin, commémore le massacre d’enfants à Soweto, en Afrique du Sud, qui manifestaient pour de meilleures conditions d’éducation. Maïmouna Dièye a rappelé l’importance de cet événement historique et son impact durable sur les droits de l’enfant.
Elle a également mis en lumière le rôle crucial des maîtres coraniques dans l’éducation des enfants et la construction de la société, tout en soulignant les efforts du gouvernement sénégalais pour promouvoir les droits de l’enfant depuis l’institutionnalisation de la Semaine Nationale de l’Enfant en 1988.
La ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à finaliser des projets de textes législatifs visant à promouvoir le bien-être et le développement des enfants, notamment le Code de l’enfant et la loi fixant le statut du daara.
Durant l’événement, les élèves ont présenté des sketches de sensibilisation sur les droits de l’enfant, l’importance de l’éducation, la responsabilité parentale et le rôle de l’école. Fatoumata Ba, porte-parole des enfants et première adjointe au Conseil municipal des enfants, a plaidé pour la scolarisation universelle, l’amélioration des conditions d’études, un environnement éducatif accueillant et une offre éducative diversifiée. Elle a également exhorté les parents à inscrire leurs enfants à l’état civil dès leur naissance.
La cérémonie a réuni divers acteurs œuvrant pour la protection des enfants, y compris des partenaires techniques et financiers, des autorités administratives et coutumières, des maîtres coraniques, ainsi que plusieurs autres personnalités, démontrant un engagement collectif en faveur des droits et du bien-être des enfants au Sénégal.
Seydou Diallo
