Iran: la capitale Téhéran fait de nouveau face à des pics de pollution de l’air
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Depuis deux semaines, la pollution de l’air touche les principales villes d’Iran et notamment Téhéran. La province de la capitale a fermé ses écoles alors que des restrictions de circulation automobile sont déjà en place.
Un épais nuage grisâtre enveloppe la capitale iranienne Téhéran alors que les autorités ont imposé depuis plusieurs jours la circulation alternée et interdit certaines activités industrielles polluantes. La circulation des camions est également interdite dans toute la province pour tenter de faire baisser la pollution, sans grand résultat. Face à la pollution de l’air, les autorités ont décidé de fermer toutes les écoles dans la province de Téhéran pendant les trois prochains jours en raison de la pollution atmosphérique. Dans d’autres villes, des mesures similaires ont été prises.
Pour Bahram, un enseignant à la retraite de 65 ans, qui est obligé de faire le taxi pour faire vivre sa famille, la seule solution contre la pollution est de restreindre la circulation automobile. « Il faut réduire la circulation automobile, estime-t-il. Il n’y a pas d’autres solutions. Ensuite, les autorités pourront développer les transports en commun. Nous sommes obligés de venir travailler pour payer le prix et les dépenses quotidiennes ».
Parc automobile vétuste
La vétusté du parc automobile et la mauvaise qualité de l’essence sont les principales causes de la pollution atmosphérique qui touchent les grandes villes du pays. Les autorités invitent les personnes âgées, les enfants et les personnes malades à ne pas sortir.
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