JOJ 2026 : Barthélemy Dias dénonce un « partage de gâteau » de 80 milliards de francs CFA
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Lors d’un point de presse tenu hier, Barthélemy Dias a vivement critiqué la gestion des préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026. Le maire révoqué accuse une opacité flagrante dans l’utilisation d’une enveloppe de 80 milliards de francs CFA et met en garde contre des pratiques qu’il juge inacceptables.
Barthélemy Dias, connu pour son franc-parler, a profité de ce point de presse pour dénoncer des dérives qu’il observe dans l’organisation des JOJ 2026. Il a notamment mis en exergue des comportements qu’il juge irresponsables et contraires aux intérêts des populations.
« Si vous pensez qu’on vous laissera promener dans cette ville avec 80 milliards de francs CFA pour vous amuser entre copains et coquins, faire ce que vous voulez, vous vous trompez lourdement. Nous ne l’accepterons pas », a-t-il averti.
Dias a également révélé une absence qu’il juge préoccupante dans le contrat d’hôte des JOJ : celle du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS). Selon lui, seules trois entités sont signataires de ce contrat : la mairie de Dakar, l’État du Sénégal et le Comité International Olympique (CIO), basé en Suisse.
« Si quelqu’un veut apporter un démenti, je l’invite à le faire avec des preuves. Arrêtons de prendre le peuple sénégalais, et particulièrement les Dakarois, pour des canards sauvages », a-t-il lancé.
Le maire révoqué n’entend pas se limiter à des dénonciations locales. Il a déclaré qu’il envisage de porter son combat sur la scène internationale afin que le monde prenne conscience des pratiques qu’il critique.
« J’irai à l’étranger pour communiquer. Je communiquerai en anglais et en français. Il faut que le monde comprenne que la médiocrité ne peut pas être associée à la négritude, tandis que l’excellence est réservée à d’autres », a-t-il martelé.
Les déclarations de Barthélemy Dias viennent alimenter un débat déjà tendu autour des préparatifs des JOJ 2026, le premier événement olympique organisé en Afrique. À moins de deux ans de l’échéance, les critiques sur la gestion des ressources allouées à cet événement risquent de s’amplifier, alors que l’opinion publique réclame plus de clarté et d’inclusivité.
Les accusations portées par Barthélemy Dias mettent en lumière des zones d’ombre qui nécessitent des éclaircissements. Si elles venaient à être confirmées, elles pourraient compromettre la crédibilité et le bon déroulement des JOJ Dakar 2026, un événement censé être une vitrine pour le Sénégal et le continent africain.
Sidy Sarr
