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Le conflit légal entre les pouvoirs, un nouveau signe de vitalité de la Démocratie sénégalaise !Par Youssou DIALLO

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Arès les péripéties tumultueuses et inquiétantes du conflit ouvert de ces dernières semaines entre le Conseil constitutionnel, l’Assemblée nationale et l’Excecutif, tout est bien qui finit bien !

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Le Sénégal, cette démocratie tant enviée en Afrique et dans le monde vient de vivre, entre fevrier et mars 2024, l’une des crises institutionnelles les plus graves de son histoire politique récente , il n’etait pas loin, avouons le , du bord du précipice démocratique tant redouté.Si une telle situation, dans un contexte sous- régional, africain et mondial trouble, a fait la joie des ennemis de tous acabits de notre Démocratie, elle a aussi provoqué une grande peur chez tous les démocrates et partisans sincères de l’Etat de droits.

Et si la démocratie sénégalaise tombait dans le précipice des Républiques bananières et des dictatures, ce serait une catastrophe sans nom pour notre pays et les démocraties africaines !

Heureusement, Alhamdoulilahi, avec l’aide de Dieu, les ressorts et la capacité de rebond démocratiques de notre peuple, de ses institutions et de leurs animateurs ont pu encore une fois de plus, nous sauver .

La démocratie, comme le définit le Président Abraham lincoln, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple; c’est ce système dans lequel, le peuple délégue ses pouvoirs à des institutions élues ou nommées, lesquelles étant animées et incarnées par des personnes humaines.

La démocratie, c’est d’abord la séparation des pouvoirs, c’est aussi l’équilibre des pouvoirs, enfin et parfois, c’est le conflit légal entre les pouvoirs de l’Etat .

Le conflit des pouvoirs en 2024, à part l’épisode de 1962, est une chose inédite au Sénégal, tant dans son ampleur que des risques qu’il a comporté . La baraka et le génie sénégalais ont pu nous permettre de le résoudre, dans la paix et le respect de la loi.

Nous devons ce sursaut républicain et démocratique à tous les protagonistes du conflit, les sages du Conseil constitutionnel, les honorables députes et surtout, en dépit de tout ce qu’on a pu dire ça et là, au Président de la République Macky Sall, le premier président sénégalais à ne pas se présenter à une élection qu’il organise, la clef de voûte et le garant des institutions, le chef suprême des armées et des forces de défense et de sécurité; qui a accepté humblement et dignement, de respecter scrupuleusement les règles de fonctionnement de l’Etat de droit.

Après ce conflit des institutions de fevrier – mars 2024, le doute n’est plus permis sur notre justice, tant pour ceux qui, contre vents et marées, avaient cru en elle que pour ceux qui l’ont toujours pourfendu dénoncé et même degré.

 

La crise institutionnelle de février – mars 2024, est incontestablement un signe de vitalité de la démocratie et de l’Etat de droit au Sénégal, nos institutions ont montré leur solidité, leur résilience et leur caractère fondamentalement républicain.

 

Le pouvoir a arrêté le pouvoir !

Les démocrates et républicains sénégalais et africains doivent être fiers de l’expérience institutionnelle de février et mars 2024 au Sénégal.

Désormais notre pays doit avancer encore plus et mieux dans le bon sens démocratique et de l’Etat de droit.

Le premier pas consistera pour nous sénégalais de faire de l’élection présidentielle prochaine, dont le premier tour est fixé au 24 mars 2024, une élection pacifique et civilisée, sincère et démocratique, qui permettra à notre peuple d’élire un Président légitime et incontesté !

Ensuite, à charge pour ce dernier, en rapport avec toute la classe politique et les forces vives de la nation, à faire un bilan critique de notre démocratie et de nos institutions dans le sens de les reformer pour mieux les adapter aux aspirations politiques nouvelles de notre peuple et de la marche du monde.

La démocratie et l’Etat de droit sont le patrimoine commun et intergénérationnel de tous les sénégalais à laquelle chacun d’entre nous doit veiller comme à la prunelle de ses yeux !

 

Dakar le 08 mars 2024

Youssou Diallo

Président du Club Sénégal Émergent

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La Rédaction

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