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Ouverture de la semaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation, les mots forts du professeur Babacar FAYE

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« Cet événement scientifique s’inscrit dans une dynamique continentale visant à promouvoir et à valoriser la recherche et l’innovation qui est un pilier essentiel du développement durable de nos sociétés. Au nord comme au Sud comme vous le savez, nos universités, les universités de façon générale sont interpellées sur leur rôle et leur place dans la chaîne de l’innovation et par delà dans le développement économique et social. 

 

La semaine de l’innovation est une opportunité pour rapprocher d’avantage l’université à la société en stimulant la créativité et l’ingéniosité de nos jeunes chercheurs et entrepreneurs, inscrire les enseignants chercheurs à la mise en place de nouvelles filières de formation en adéquation avec le monde de l’emploi, renforcer les synergies avec le monde académique et les institutions chargées du développement du secteur public comme privé, ce qui constitue la pierre angulaire de la modernisation de l’enseignement supérieur.

 

C’est l’occasion de rappeler ici qu’il est devenu crucial de développer d’avantage l’écosystème de la production scientifique et de l’innovation pour contribuer à relever les grands défis pour le développement socio-économique de notre pays et de l’Afrique. En effet selon l’UNESCO, seul 1% de la recherche scientifique est produite en Afrique au moment où l’Afrique représente près de 20% de la population mondiale et moyen de 0,6% seulement du PIB africain est investi dans la recherche et le développement alors que la moyenne mondiale est d’environ 1,8%. Il signé que comptant 100 chercheurs par millions d’habitants en Afrique subsaharienne alors que la moyenne mondiale est de 1353 chercheurs par millions d’habitants. Donc il y’a là des gabs à combler comme vous pouvez le constater.

 

Mais le Sénégal à l’image des pays africains est confronté également à ces même défis et force est de constater que l’université consacre de plus en plus d’avantages des efforts dans les missions pédagogiques et sociales au détriment de la recherche. Il me semble alors opportun madames messieurs de revoir notre politique de recherche universitaire pour faire face à ces défis de déséquilibres et de réduire surtout la dépendance à d’autres continents en matière de connaissances.

 

Une telle politique de recherche devrait reposer à notre avis au moins sur cinq ou six axes fondamentaux dans une approche multidisciplinaires. »

 

Mamadou LY

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La Rédaction

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