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Vague de licenciement abusifs,les syndicalistes ruent dans les brancards

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Des vague de licenciements sont notées dans plusieurs entreprises publiques, au Port autonome de Dakar, au ministère de l’énergie, du pétrole et des mines entre autres. Selon plusieurs syndicalistes, il s’agit de licenciements abusifs qui ne respectent pas la loi. Selon l’inspecteur du travail, il y a un cadre juridique qui organise ces licenciements.

 

« S’agissant du licenciement pour faute, il faut servir au salarié une demande d’exploitation. S’il répond, si l’employeur pense que la réponse n’est pas convainquante, il peut dans ce cas là prononcer le licenciement du salarié pour faute grave ou faute lourde. Même dans ce cas, s’il s’agit d’un licenciement pour faute grave, l’employeur devra observer ce que l’on appelle, un préavis dont la durée dépend du statut du salarié.

 

Après le licenciement, il y a des droits à payer aussi. S’agissant du licenciement pour motif économique, lorsque l’organisation ou bien l’entreprise rencontre des difficultés économiques, la loi lui donne la possibilité de licencier des salariés pour difficultés économiques. Mais, là aussi il y a un encadrement.

 

D’abord c’est la réunion avec les délégués du personnel, l’exercice des bons offices de l’inspection du travail et ensuite le licenciement en se fondant sur des critères objectifs. Donc, s’il y a un licenciement pour motif économique, on doit choisir les salariés qui doivent partir en se fondant sur des critères objectifs », a expliqué sur Rfm, Assane Ndiaye inspecteur du travail. Mais toutefois, les syndicalistes denoncent des séries de licenciements abusifs qui ne respectent pas les cadres juridiques prévus par la loi. « Un certain nombre de ministères ou d’administrations ou des entreprises comme le Port Autonome de Dakar ont procédé à des licenciements de manière directe sans informer, sans notification pour dire simplement que c’est des recrutements politiques ou à caractère politique.

 

Parce que ce sont des mesures qui avaient été prises à six mois des élections sur une base purement clienteliste. On considère que c’est un abus et ça nous ne pouvons pas le concevoir », Birama Birama Diallo de l’UNSAS. Mais, il faut noter que la législation du travail priorise les licenciés pour motif économique en cas de nouveaux recrutements.

 

Même si l’on sait que l’entreprise qui se sépare de son employé pour motif économique dispose de deux ans avant de recruter à nouveau. Mais pour l’heure, les centrales syndicales du pays appellent à renouer le fil du dialogue.

 

A.Saleh

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La Rédaction

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